Jean-Claude Forest, né le 11 septembre 1930 au Perreux-sur-Marne et mort le 30 décembre 1998 à Lagny-sur-Marne, est un auteur de bandes dessinées français. Célèbre pour son imagination débordante, l'élégance de son trait et le sex-appeal de ses héroïnes (Marie Mathématique, Bébé Cyanure, Hypocrite et Barbarella, portée à l'écran par Roger Vadim, avec Jane Fonda dans le rôle-titre), Jean-Claude Forest a participé au chamboulement de la bande dessinée francophone, et notamment de la bande dessinée dite «adulte». En 1983, il reçoit le Grand Prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son œuvre. Jean-Claude Maurice Forest nait le 11 septembre 1930 au Perreux-sur-Marne. Forest débute dans O.K. en 1949. Dans les années 1950, il travaille pour Caméra 34 (1951-1954), Vaillant (1951-1953) où il crée notamment le personnage du Copyright dont Mandryka s'est inspiré pour créer le Concombre masqué, Fillette (1953-1954), Mireille (1956-1958), Suzette (1958-1959), Lisette (1962), illustre des aventures de Charlot et Bicot, ainsi que des couvertures de la revue Fiction et du Livre de poche. En 1962, il crée sa première série à succès, Barbarella, qui met en scène une pulpeuse héroïne dans un univers science-fictionnel débridé. Fin 1964, Daniel Filipacchi lui confie la direction d'un hebdomadaire dérivé de la mascotte yéyé Chouchou. Forest n'en dirige que onze numéros avant d'être remplacé par Remo Forlani; il y crée Bébé Cyanure, série mettant en scène une autre héroïne sexy, et la bande dessinée de science-fiction Les Naufragés du temps, illustrée par Paul Gillon et parvient à publier de nombreuses histoires sans aucun rapport avec la culture yéyé, créées par des auteurs réputés (Jacques Lob, Georges Pichard, Georges Lacroix, Guy Mouminoux, Raymond Poïvet, Hugo Pratt, Robert Gigi, etc.). En 1971, il crée le personnage d'Hypocrite, dans la même veine que Barbarella. Après avoir collaboré à toutes les revues d'avant-garde des années 1970 (Fluide glacial, Métal Hurlant, L'Écho des savanes, etc.), il travaille particulièrement dans (À suivre), dans lequel il crée avec Jacques Tardi le classique Ici Même puis, seul, La jonque fantôme vue de l'orchestre (1980) et Enfants c'est l'Hydragon qui passe (1982). En 1983 il reçoit le Grand Prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son œuvre. De cette date à sa mort, il crée de moins en moins de bande dessinée. De 1985 à 1988, il dirige cependant la section bande dessinée d'Okapi, et crée Leonid Beaudragon pour le magazine. Sa dernière œuvre, Il faut y croire pour le voir, dessinée par Alain Bignon, paraît en 1996. Forest meurt le 30 décembre 1998 à Lagny-sur-Marne, âgé de 68 ans. Source: Article "Jean-Claude Forest" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.